COMPRENDRE LA REALITE DE CEUX QUI SOUFFRENT

 

Chez les jeunes gens en phase de construction identitaire, les difficultés rencontrées dans leur parcours scolaire, professionnel, affectif, sentimental ou familial peuvent être autant de sources d’instabilité ou d’insécurité qui viennent perturber leur insertion dans la société et les empêcher de trouver un sens à leur existence.

Ce regard inquiet sur l’avenir est souvent présent quand les échecs scolaires se multiplient et que le dialogue avec les parents devient difficile, voire impossible. Tous ces obstacles les incitent à s’évader pour oublier une réalité qui, à leurs yeux, est déjà trop pesante. Ils ont alors tendance à se replier sur eux-mêmes ou à choisir d e se réfugier dans la fête, la drogue, l’alcool, le tabac et d’autres addictions. Ils se créent ainsi une ou plusieurs dépendances qui les entraînent dans leurs propres illusions et ne font qu’accroître leurs problèmes …

enfant tristesse

Certains d’entre eux vont tellement loin dans l’excès qu’ils se détruisent à petit feu et finissent par mourir. D’autres se réveillent de leurs illusions et, refusant d’accepter la réalité de leur quotidien, s’enfoncent progressivement dans la dépression.

Les jeunes ne sont pas les seuls à être touchés par cette maladie sournoise qui peut s’inviter à tout moment, partir et revenir pour s’enraciner toujours plus profondément dans le mental.

A l’âge adulte, nombreux sont également les facteurs qui peuvent venir brutalement déstabiliser un équilibre de vie. La perte d’un être cher, d’un travail, une grave maladie ou les expériences de vie provoquant chez l’homme orgueilleux honte et déshonneur sont autant d’épreuves qui viennent fragiliser nos existences. Certains s’en relèveront, mais d’autres plus fragiles, les trouveront insurmontables et basculeront.

Si l’être humain ne prend pas très tôt l’habitude de lutter contre ses pensées négatives, la souffrance occasionnée par la déprime peut, au fil du temps, s’accroitre et provoquer des crises d’angoisse de plus en plus durables. Si l’entourage remarque cette détresse et réagit, un secours peut être apporté dans le dialogue, la compassion t la compréhension. La mise ne place d’une thérapie, d’un travail sur soi peut aussi porter ses fruits et les aider à sortir de ce mauvais pas. Si cette thérapie  est interrompue trop tôt, le mal de vivre a toutes les chances de réapparaître quelque temps plus tar ; Tant que les problèmes n’ont pas été résolus, il faut rester vigilant.

A tous les âges, quand la vision de l’avenir devient limitée et que les épreuves sont tous les jours plus importantes, l’être humain finit par envisager d’en finir …. Les influences et perturbations spirituelles existent !  Il ne nous appartient pas de juger notre frère qui a fait un choix. Même si, de notre point de vue d’être humain nous pouvons éprouver de la compassion et comprendre la raison de ce geste, il n’en demeure pas moins répréhensible aux yeux de notre Divinité. Cet acte aura des conséquences dans le monde spirituel.

Si l’humain connaissait le véritable but de son existence, la continuité de la vie après la mort et les conséquences, il ne mettrai t pas fin à ses jours et réfléchirait à l’importance d’avoir la foi, la confiance et l’espérance. Notre devoir est d’alerter toute personne manifestant des tendances et comportements autodestructeurs.

L’homme ayant la connaissance des lois divines donne plus facilement un sens à sa vie. Il surmonte les épreuves et quand il peine à les vivre, il sait que dans la méditation et la prière il trouvera la force qui lui manque. Avec persévérance et résignation, il acceptera aussi ce qu’il ne peut pas changer, car il a la conviction que toute épreuve a une raison d’être spirituelle.

Quand les épreuves s’accumulent et que le désespoir et les inquiétudes franchissent le pas de nos maisons, essuyons nos larmes, tournons-nous vers la prière et la réflexion. Acceptons cette période difficile ne comprenant que ce sont des expériences faisant partie de notre réalité du moment et qu’elle doit nous permettre de grandir et d’avancer spirituellement.

Bien souffrir, c’est être dans l’acceptation ; mal souffrir c’est être dans la rébellion. Apprenons à accepter les épreuves avec patience et résignation, et surtout en gardant confiance. Ne nous laissons pas atteindre par la mélancolie, par la tristesse insidieuse qui peut nous conduire à la dépression. Regardons autour de nous, ceux qui sont atteints de maladies incurables et qui sont dans des afflictions plus importantes que la nôtre.

fillette triste

Le bonheur est un état d’âme, il est en nous et non au dehors. La quiétude et la sérénité sont indispensables à notre équilibre, et nous les trouverons en dominant notre mental, en le faisant taire par la simple force de notre volonté. Lorsque votre mental vous ramène inutilement à un passé marqué par des événements douloureux, il prend la mauvais habitude de se nourrir de vibrations négatives pour entrer dans un schéma négatif sans fin. Il faut lui dire :  « STOP. Cela suffit, j’en ai assez ! Je vais désormais vivre le moment présent et lâcher prise sur le passé ».

C’est en vous dévouant aux autres que vous vous oublierez vous-mêmes, vous trouverez ainsi le chemin de la libération de vos inquiétudes et de vos oppressions.

Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de citer l’auteur, la source : https://prendresoindenosenfantsquantiques.wordpress.com/

 

 

Laisser un commentaire

Retour en haut ↑